Lors de sa tournée en Asie, Usher accordait
la semaine dernière une interview exclusive à CNN Talk Asia. Celui-ci
est revenu sur son amitié avec Michael Jackson. Morceaux choisis... Talk Asia: Vous étiez ami avec Michael Jackson…
Usher: Oui.
...
Talk
Asia: Depuis sa mort, certains ont dit que c’était désormais à vous de
reprendre le flambeau, car vous aviez beaucoup en commun. Cela vous fait
quoi d’être comparé à lui ?
Usher: C’est
bien évidemment le plus grand compliment qu’on puisse me faire. J’en
suis honoré. Je ne peux qu’espérer faire une carrière aussi longue que
la sienne. Sa mort a été une perte pour tout le monde, et pas seulement
pour moi, du fait de sa contribution significative à la musique, au
divertissement, à la philanthropie et à la vie ! Reprendre son trône n’a
jamais été mon ambition, ça ne m’intéresse pas, je souhaite juste avoir
une carrière aussi durable que la sienne. De la même manière que James
Brown l’avait inspiré, Michael Jackson m’a inspiré à son tour. Pareil
pour tous les artistes exceptionnels qui nous ont offert des œuvres
incroyables au fil des années et qui ont inspiré Michael, je m’en
inspire également. De ce point de vue nous avons certainement des choses
en commun, mais mon but n’est absolument pas de prendre son trône.
Talk
Asia: Vous avez dansé avec lui sur scène une fois, il y a des images
géniales de vous deux avec Chris Tucker [ndlr : le 7/9/2001 au Madison
Square Garden à New York]… Comment s’est passé ce moment ?
Usher: C’était
très spontané, on n’avait rien répété. J’étais en coulisses, et David
Gest – l’organisateur du concert – est venu me voir en me disant "Tu es
prêt à entrer dans l’histoire ?" C’était ce que Michael cherchait
constamment à créer : des instants historiques… Alors je fais "Comment
ça ?", et il dit : "Je vais t’emmener sur scène et tu vas danser avec
Michael." Je fais : "Mais on n’a pas répété !", mais il me répond "T’en
fais pas, vas-y et tout se passera bien." Je me suis dit que c’était ça
l’entertainment… À un moment il y a un breakdown dans la chanson [ndlr :
You rock my world], c’est là que David m’a dit : "Vas-y et éclate-toi
!". Je suis donc entré en scène, j’ai fait un slide, Michael aussi, puis
Chris Tucker est arrivé… C’est un moment totalement impromptu qui est
devenu historique. […] J’ai partagé des moments plus intimes avec lui,
j’ai pu lui demander son point de vue sur le divertissement, et comme je
l’ai dit tout à l’heure, l’idée pour lui était de créer des bribes
d’histoire. Il m’a clairement expliqué l’importance de l’histoire, qu’il
fallait toujours garder l’aspect historique des choses en tête, ne pas
se limiter à l’instant, toujours comprendre que chaque instant
représentait un morceau d’histoire et qu’il fallait voir les choses de
cette manière-là. Naturellement, ça n’est pas la démarche la plus
agréable pour celui qui paye la facture [rires], mais il a insisté sur
l’importance de cette approche. Michael me manque…