Michael Jackson était peut-être vivant à son arrivée à l’hôpital

Un nouvel élément pourrait éclairer d’un jour différent les circonstances de la mort de Michael Jackson. Selon la thèse en vigueur, le Roi de la pop a succombé à 50 ans à un arrêt cardiaque la nuit du 25 juin 2009 dans sa luxueuse villa du quartier de Bel-Air à Los Angeles. Une information, révélée par le site Internet américain TMZ, remet en cause cette version.
Selon TMZ, Michael Jackson était encore en vie à son admission à l’hôpital de Los Angeles. Le site précise que le docteur Conrad Murray, médecin de l’artiste, serait parvenu à redémarrer le coeur de la star à deux reprises avant l’arrivée des ambulanciers. Si cet élément est vérifié, cela pourrait changer la situation délicate dans laquelle se trouve le docteur Murray.
Depuis le 8 février, le cardiologue est inculpé d’homicide involontaire, délit passible de quatre ans de prison aux Etats-Unis. Il a dû s’acquitter d’une caution de 75 000 $ pour rester libre. Le médecin, présent au côté de Michael Jackson la nuit du drame, a reconnu lui avoir administré une forte dose de Propofol, un anesthésiant qui peut être utilisé comme une drogue. Soupçonné d’homicide involontaire, le cardiologue, qui plaide non coupable, sera entendu le 5 avril par la justice.

Les résultats toxicologiques toujours pas révélés

L’hypothèse qu’il ait pu relancer le coeur de Michael Jackson avant son hospitalisation devient un atout majeur pour sa défense.
Toutes les nouvelles ne sont pourtant pas bonnes pour le docteur Murray. L’un des gardes du corps de Michael Jackson aurait fait des révélations embarrassantes pour le médecin. Alberto Alvarez, également directeur logistique de la star, aurait confié aux enquêteurs avoir rassemblé des médicaments à la demande du docteur Murray avant de les cacher. Formel, l’avocat du cardiologue a contesté les déclarations d’Alberto Alvarez. Détail troublant, le garde du corps a été récemment congédié par la famille Jackson. L’enquête sur la mort de la star semble donc relancée alors que les résultats toxicologiques de l’autopsie n’ont toujours pas été révélés.