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Zodiaque : Messages : 186 Date d'inscription : 02/04/2010 Age : 37 Localisation : nord pas de calais (62)
| Sujet: Jean-Jacques Goldman parle de Michael Sam 10 Juil - 15:11 | |
| " Il y a un avant et un après Michael Jackson, de même façon qu'il y a un avant et un après Dylan en ce qui concerne les textes et un avant et un après Beatles pour les mélodies. Il s'est passé quelque chose en 1978 qui fut les prémices d'un Michael Jackson à ce niveau-là, ce fut " Saturday Night Fever ". Parce que tout à fait par hasard, ce fut l'arrivée de l'image dans la chanson, puisque c'était un film. C'est-à-dire que l'image a absolument décuplé le succès des chansons qui a été absolument mondial et phénoménal. Et là on s'est rendu compte qu'il se passait quelque chose dans la chanson sur le plan de l'image et lui, il a été le premier à intégrer ça et à l'organiser [...] de façon systématique en investissant énormément sur les clips, sur ses productions scéniques. Et tout ça avec talent. [...] Tout à coup ses chansons ont été boostées par rapport à tout ce qui se faisait. Il y a un avant lui et un après lui sur le plan de l'image avant tout. "
Question : Est-ce que ça a été organisé aussi d'une façon un peu marketing ? " Je ne dirais pas ça. Que ce soit sur scène ou dans ses clips, il y a une donnée artistique. [...] Michael Jackson faisait de la musique et tout à coup il est fasciné par toutes ses images et il décide d'en faire une démarche artistique et il se trouve que sur le plan marketing ça a marché mais au départ je pense qu'il s'agit strictement d'une volonté artistique. "
Est-ce que tu te souviens de l'arrivée de " Thriller " ? " Il est arrivé un phénomène, donc tout le monde a essayé d'analyser pourquoi, ce qui se passait et après, en analysant, on s'est rendu compte que c'était cet aspect là. Tout à coup il était un artiste tout à fait différent parce que c'était un artiste qui était tout à coup reconnu à Bombay [...], à Hong Kong enfin n'importe où. Tout à coup cette image était dans tous les bars de toutes les villes du monde, c'était absolument nouveau. Il y a eu Marley, peut être un peu à son insu, mais qui était resté dans des publics [...] plus en Afrique par ex. qu'aux Indes ou en Amérique du Sud, tandis que lui tout à coup ça a été partout. "
Est-ce qu'un album t'a particulièrement marqué ? " Non, [...] j'ai été un consommateur comme tout le monde, ce n'était pas tout à fait mon monde musical. J'étais extrêmement respectueux du compositeur qu'il est. " We are the world " [...], ça n'a l'air de rien, mais il faut les sortir ces mélodies. Même quand il a travaillé avec McCartney, il n'a jamais été un usurpateur, c'est un musicien et un arrangeur. " | |
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